Cette table s’inscrit dans le registre des tables bouchères ou plutôt des boucheries-tables comme dans le 6ème arrondissement de Marseille au 10, rue de Village chez Alain Langianni, Le Boucher, ouvert pour la partie table de race Aubrac en 1999 et repris depuis. Il est d’ailleurs cité dans ce livre écrit par un américain installé en Provence.
Vinrent ensuite des fines lames et pas des seconds couteaux. Ouverte en 2013, la table d’Hugo Desnoyer s’ajoute à celle de Christophe Dru, installé en 2012, formé dans la boucherie paternelle aux Lilas. Des propositions sans concessions sur la qualité, un groin de folie sans courber l’échine.
On entame avec une assiette gironde à partager d’un somptueux pata negra, jambon bellota 100% de race ibérique. Porc royal !
Mon tartare de veau est en préparation…
La visite d’une boucherie-restaurant peut parfois être emprunte d’une émotion particulière. Comme ce charmant couple franco-américain dont le monsieur parti prendre l’air avec son bébé juste avant que leur plats n’arrivent. Devant l’appétence suscitée par l’assiette la jeune femme détaille un beau morceau à fibre longue. Soudain, elle se lève non pour partager son enthousiasme mais parce que l’air n’arrive plus à lui parvenir. Elle s’étouffe. L’efficace réaction de la personne du service transforme ce sauvetage en souvenir, effrayant mais soulagé.
Penser à garnir son portefeuille avant d’y prendre un déjeuner. Récupérer sur un budget malbouffe du ménage.
En sortant sur la gauche à 100 m on se retrouve dans la paroisse de Notre Dame de l’Assomption.
Assiette de pata negra à partager 30 €
Tartare de veau au couteau 28 €
La table d’Hugo Desnoyer
28, rue du docteur Blanche
75016 Paris
01 46 47 83 00
Jasmin (Pearl Jasmin)