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Barbara Carlotti: vendredi de printemps

Barbara Carlotti, Press.4-®Francois.Fleury

Tour à tour végétale, minérale, baroque, solaire, vocale… florale. Presque ritale. Hyperkhâgne, elle associe les mots avec talent comme on conjugue les saveurs. Aérienne, parisienne, voltairienne… baudelairienne.

Rendez-vous un vendredi de printemps dans l’atmosphère imprégnée par l’effervescence d’une contingente estime publique. Pour paraphraser Maizeroy, elle apparut prudente, singulière d’abord puis s’enhardissant, le regard allumé et rigoleur, une vocaliste dont les cheveux moussaient dans ses doigts et voletaient sur les sourcils.

Elle se tenait sur scène gracieuse et sybilline de pied en cape, mi-femme Givenchic, mi-super-héroïne infra-cosmique. De glace et de feu. Plus dur dans la chanson. Naturelle dans la dérision. Bon esprit, bien accompagnée. Cette belle équipe vient à la rencontre du public pendant et après le spectacle.

Rencontre à l’heure du thé  autour d’un gâteau Saint-Jacques, Espace Gérard Philippe à Fontenay-sous-Bois, avec une grande dame blonde. Gioia.

Evviva la Pappa! : Pourriez-vous levez le voile sur vos origines et votre patronyme ?

Barbara Carlotti: (Rires) C’est Corse, il n’y a pas de voile ! Mon père est corse. Un petit village du centre qui s’appelle Poggio-di-Venaco à côté de Corte.

ELP!: Village de départ et quartier d’enfance ?

BC: Ma ville de départ c’est dans la banlieue parisienne, à Clamart. J’ai passé beaucoup de temps en Corse avec mes grands-parents et mes cousins. Ca fait partie des endroits importants pour moi.

ELP!: Parcours en 3 points ?

BC: Les premières chansons qui m’ont été utilisées pour un film d’Emmanuel Bourdieu « Vert Paradis« .

J’ai enregistré mon premier album sur le label 4AD en 2006.

Le dernier album que j’ai mis du temps à faire mais que j’aime particulièrement.

ELP!: La cuisine en un mot ?

BC: C’est essentiel (rires), je suis hyper gourmande.  J’ai la chance de découvrir la grande cuisine il y a quelques années à l’occasion de la promo de mon premier album. Le chroniqueur gastronomique du Monde, Jean-Claude Ribaut, m’appelle pour me dire qu’il préparait un papier censé décrire les émotions autour de la cuisine de manière poétique. Un scientifique affirmait que la cuisine ne pouvait prétendre à être un art car on avait avec elle un rapport primal. Comme c’était une nécessité ca brouillait cette . Je suis allez manger chez Guy Savoy, Ducasse, dernièrement chez Alain Passard. Je n’ai découvert que très récemment cette facette de la cuisine. J’ai toujours vécu dans une famille où bien manger passait par la profusion. Dans la cuisine corse,  les produits sont excellents avec la charcuterie, les fromages, les légumes. Je ne connaissais pas la cuisine poussée dans son raffinement le plus extrême.

ELP!: Plus grande émotion culinaire ?

BC: La soupe d’artichauts aux truffes. Sinon, chez Robuchon j’ai mangé juste un oeuf coque avec du caviar et une petite crème. C’était vraiment fantastique, j’ai adoré. Je ne pense ne plus jamais en manger ! J’aime beaucoup tous les produits de la mer, tout ce qui est très iodé comme les oursins. L’oursinade en Corse c’est une tradition. En ce moment il doivent en organiser (comme Thierry Burlot NDR).

ELP!: Lieu de restauration préféré ?

BC: Il y a le dernier restaurant où j’ai mangé chez Alain Passard, l’Arpège et depuis je ne pense qu’à ça.

Il y a également un petit traiteur que j’aime bien, CheZ aline qui est sur la place Voltaire à Paris. Il y a des préparations de poissons, de soupes, de légumes que l’on peut consommer sur place ou à emporter. Ils ont transformé une boucherie chevaline (Delphine Zampetti qui signifie trotters en italien !! NDR).

ELP!: Quelle recette aimez-vous le plus réaliser ?

BC: Des beignets de fleurs de courgettes quand je suis en Corse (Genuine ! NDR).

ELP!: Vous préférez « la Cuisine » de Juliette Gréco ou « Pop corn » de Hot butter ?

BC: Pop corn plus ! Ta ta ta tatatata, ta ta ta tatatata, je préfère ça.

ELP!: Vous avez un style particulier, quels sont vos grands phares, marqueurs, influences… ?

BC: Références…! Plein. Bertrand Burgalat, Etienne Daho. En textes, poésies, j’aime beaucoup de choses mais le principal, notamment car Gainsbourg l’admirait particulièrement: Baudelaire.

ELP!: Quel votre secret pour traversez les clapots de ce métier ?

BC: Je n’en ai aucun (rires). Faire de la musique avec mon groupe. Se recentrer sur le principal.

ELP!: « Je vis de bonne soupe et non de beau langage. » Molière , qu’est-ce que ça vous inspire ?

BC: Pas mal. Il a raison (rires). Il n’a pas besoin qu’on le flatte. Je n’ai pas énormément de références. Bizarremment on ne fait pas forcément ce qu ‘on aime le plus on fait quelque chose qui vous appartient en propre. On n’est pas complétement collectionneur. Il y a toujours un décalage.

ELP!: « L’homme est bon, mais le veau est meilleur. » Bertolt Brecht.

BC: (Rires) Oui, car l’homme sans doute… (rires) est plus pervers que le veau ! C’est assez drôle !

ELP!: « Il faut avoir de l’âme pour avoir du goût. » Vauvenargues.

BC: Il a raison. Il faut du goût en toute chose, pas seulement pour la nourriture.

ELP!: Aimez-vous le blog Evviva la Pappa ! ?

Je vais peut-être d’abord goûter les gâteaux et ensuite je pourrais dire, j’adore ce blog. C’est la première fois qu’on m’offre des gâteaux dans une interview, c’est quand même exceptionnel !

Barbara Carlotti, la chanteuse américaine

« L’amour, l’argent, le vent« , un classique de l’hexagone pop au ton onirique, né au Brésil.

« Message personnel« , reprise Hardy-Berger en duo avec Dominique A.

Prochainement la recette du gâteau Saint-Jacques fabriqué pour Barbara Carlotti.

www.barbaracarlotti.com

Remerciements: Hélène, Claude, Evelyne, Assia.


Caffè Burlot: escapade alla milanese

Poser les enjeux est essentiel quand on veut convaincre ou partager une humeur galvanisée. Prendre l’apéro constitue un ensemble de données qu’il convient de choisir avec soin dans l’ensemble des propositions profusionelles. Une combinaison subtile de surprises, de rassurances et de justes choix. L’alliance charmante du liquide et du solide dans le but d’émoustiller les papilles. L’italian connection, c’est mon choix.

L’aperitivo remonte aux temps jadis où les paysans italiens las de leur journée s’offraient un petit encas plus ou moins copieux en attendant le souper. Le bel paese su remettre largement au goût du jour dans les années 2000 cette tradition un peu partout dans les caffè. Une offre permettant de payer son verre et de profiter d’antipasti à l’assiette ou en buffet.

On connaissait l’aperitivo turinois du Miroglio Caffè à Paris et voici son pendant plus chic façon milanaise à l’image de la dualité des deux capitales piémontaise et lombarde.

Un an après la déco du Dimore Studio affirme encore du relief dans une ambiance milano 60 rarement visible sur la capitale française. Un autre exemple de cet environnement se niche jusqu’aux tentures dans le bien nommé Amore de Luca Guadagnino dont l’histoire balance entre le Milan de la bourgeoisie éternelle et Imperia avec son arrière-pays ligure d’appenins plus sauvage. Chic, jusqu’à l’élégance, sans tape-à-l’oeil. Arty, non troppo. Idéal pour s’en payer une belle tranche. Bien urbain.

Ce jour-là, découverte des vins du village Montalcino en Toscane. 3 blancs, 3 rouges, Spritz, apéro…

Carpaccio de pied de veau, bottarga di muggine (poche d’oeufs de mulet), caviar d’aubergines, purée de tomates…

Le tout ambiancé ce jour-là par DJ K-Rol (présent le samedi soir). Un grand moment encore chez Mr. T. Burlot. La tentation milanaise.

Tous les jeudis, aperitivo Caffè: vins, DJ & grignotage.

Verre de Lucchesi Palistorti blanc 2010 Laura di Colombiano + antipasti 9 €

Remerciements: K-Rol, Olivier, Marie, Mouss.

Atelier vins le jeudi pendant une 1 h/20 euros. Informations: www.facebook.com/pages/Caffe-Burlot

Visionner les questions à Thierry Burlot.

Caffè Burlot: ma che goal !

Caffè Burlot
9, rue du Colisée
75008 Paris
01 53 75 42 00

Métro Ligne 1Ligne 9 Franklin D. Roosevelt (Vins, ardent folklore)

facebook.com/pages/Caffe-Burlot


Thierry Burlot: « Je suis né rue de la Saussière. »

Thierry Burlot, chef cuisinier, a porté le projet Cristal Room Baccarat à Paris dans ses propositions gastronomiques (Déco de Philippe Stark), pendant 6 ans. 6 ans complet, 6 mois d’attente pour 47 couverts.

Ensuite ce fut l’aventure Zebra Square, en face de la Maison de la Radio.

Pas de gros pataquès pour le nouveau venu des Thierry Burlot et Costes, rue du Colisée: le Caffè.

Voici donc quelques questions à Thierry Burlot. Un esprit très vif, fulgurant par moment. Vivant pleinement le moment présent après une pause réparatrice suite à la période Zebra Square. Ses conseils culinaires sont particulièrement judicieux.

Caffè
9, rue du Colisée
75008 Paris
Métro 1,9 Franklin D. Roosevelt (Vins, ardent folklore)

facebook.com/pages/Caffe-Burlot


Caffè Burlot: ma che goal !

Thierry Burlot s’est associé à Thierry Costes pour ce nouveau restaurant italien, après avoir oeuvré Chez Edmond, le Cristal Room Baccarat et le Zebra Square (face à la Maison de la Radio).
Au programme, gamberini rossi, tartuffata, bottarga di muggine, culatello di Zibello, Collonata A.O.C., tirame’su veneziano…

Pulpe de tomates, tartuffata (oeuf toqué à la truffe servi avec mouillette de foccacia maison), le tartare de langoustine, caprese dolce (dessert tomate-mozzarella)… L’interprétation des plats est hautement maîtrisée et j’attriburais un… allez… , je crois que bon… je n’ai pas pour vocation non plus de développer une agence de notation de mozza…

Service: subtil charme.

Entrées 15 €, plats 25 €, desserts 12 €.

Un café, l’addition et le livre d’or, s’il-vous-plaît !

Visionner les questions à Thierry Burlot.

Caffè Burlot
9, rue du Colisée
75008 Paris
01 53 75 42 00

MétroLigne 1Ligne 9 Franklin D. Roosevelt (Vins, ardent folklore)

facebook.com/pages/Caffe-Burlot